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Retour sur le Sunny Tech 2023 : l’endroit où le savoir est le trésor qui brille plus que l’or

by Pierre Moati 6 juillet 2023

Aaahh, la Sunny Tech… Cet événement incontournable sur Montpellier que nous attendons chaque année avec beaucoup d’impatience !
Cette fois-ci, la Sunny Tech a pris place les 29 et 30 juin 2023, et ce millésime avait pour thème « les pirates ».

Millesium 2023 : A l’abordage !

Parmi les nombreux goodies offerts, on a eu droit à un beau t-shirt reprenant la thématique de l’événement : on y voyait le flamant rose, mascotte du Sunny Tech, qui arbore dignement un bandeau de pirate sur sa tête.
Côté décoration, nous n’avons pas été déçus non plus, chaque pupitre était coiffé de deux sabres qui s’entrecroisent, et d’autres éléments décoratifs égayaient les pièces.
Certains participants se sont carrément déguisés en pirate !
Et cette année, même le temps a respecté le thème ! Tout bon loup de mer sait qu’il n’est jamais à l’abri qu’un déluge s’abatte sur lui. S’il n’y a pas eu de tempête, tout le monde a été un peu décontenancé lorsque la pluie a commencé à s’échouer sur le site de Sup’Agro. Mais l’équipage de la Sunny Tech a été très réactif afin de rendre cet événement aussi agréable qu’à l’accoutumée.

L’animation était aussi au rendez-vous : l’équipe de la Sunny Tech avait pris soin de proposer un jeu dans lequel l’intrigue consistait à trouver le membre de l’équipage et lui susurrer le mot de passe à l’oreille, afin d’empocher le trésor : une Nintendo Switch. Pour tenter de dénouer l’intrigue, il fallait questionner les nombreux stands des sponsors afin de récupérer des pièces à échanger contre des indices. Et comme le code des pirates s’appliquait aussi à la Sunny Tech, il était autorisé de dérober des pièces sur les stands… la piraterie n’est jamais finie !

Sur notre stand Kaliop, nous étions sponsor GOLD, et nous avions prévu un jeu d’adresse qui consistait à lancer des anneaux autour des piquets colorés et ainsi comptabiliser 20 points ou plus. Chaque vainqueur était alors éligible pour participer à un tirage au sort pour tenter de gagner une Nintendo Switch Lite.

Gagnante

De plus, nous avons pensé à offrir des tatouages Kaliop/pirates sur notre stand afin de marquer le coup. De quoi bien s’amuser sur le stand Kaliop…

Stand Kaliop Sunny Tech

Un peu plus loin, un autre sponsor proposait sur son stand une toute autre forme de « piraterie ». Le but du jeu consistait à ouvrir une magnifique malle protégée par un cadenas à 4 chiffres et qu’il fallait ouvrir en crackant le code afin d’accéder au butin. Pas question de procéder par brute force, mais un indice permettait de découvrir le code : « lié à l’Open Source ». Il fallait alors penser à Richard Stallman, né en 1953 et l’initiateur du mouvement du logiciel libre. Une fois compris qu’il fallait écrire la date de naissance à l’envers, Olha a ouvert le coffre sans aucune difficulté, et c’est chaudement applaudit qu’elle a pu découvrir une belle bouteille de rhum et autres goodies.

Au final, une ambiance bien agréable, certes, mais le vrai trésor, ce n’était pas ce qu’on pouvait gagner, mais plutôt la richesse des contenus et le partage de ces connaissances, qui était, comme toujours, bien au rendez-vous !
Après tout, comme aurait pu l’écrire Jack Sparrow, “A la Sunny Tech, le savoir, c’est le trésor qui brille bien plus que l’or.”.

Notre sélection du programme

Malheureusement, nous n’avons pas eu la chance d’être retenus cette année pour prendre la parole à la Sunny Tech. Malgré cela, nous avons pleinement profité des conférences et avons affiné nos connaissances sur de nombreux sujets.

L’édition de cette année mettait en avant l’autisme, sujet qui a été abordé lors de la keynote d’ouverture. Étant donné que la Sunny Tech propose un programme dense de 50 sessions, il est impossible de revenir sur chacune d’entre elles. Cependant, nous avons soigneusement organisé notre présence sur le salon afin d’assister à un maximum de conférences. Voici une sélection des talks auxquels nous avons participé et qui ont retenu notre attention.

Revue de code : on n’est pas venu-e-s pour souffrir ! par Pauline Rambaud et Anne-Laure de Boissieu

Une présentation en binôme illustrée par des photos de chats. Après un rappel sur l’intérêt de réaliser de la revue de code, les oratrices nous expliquent en quoi cette action peut être douloureuse : manque d’empathie, informations critiques noyées dans toute la review, et finalement, manque de l’intention dans les propos.
Deux principales pistes sont alors abordées : l’egoless programming, et les “Conventionals Comments” pour formater les commentaires afin d’en comprendre le ton et l’intention.
Au final, si la revue de code permet de limiter la dette technique ou simplifier du code, c’est aussi un bon moyen d’accompagner les débutants, de développer l’empathie et d’apprendre à travailler en équipe.

Toi développeur qui penses que l’IoT c’est faire joujou avec un ordinateur plus petit le weekend, ce talk est pour toi ! par Paul Pinault

Après un rappel de la définition de ce qu’est l’IoT (Internet of Thing), le speaker fait un constat sur la confusion qu’apporte la traduction française. Tout y passe afin de comprendre les concepts, notamment, ce qu’est un objet connecté, quelles sont ses caractéristiques, et comment ils interagissent dans un écosystème connecté, ainsi que dans différents domaines (IoT4i, IIoT).
Le choix de proposer au public d’interagir avec lui en répondant à des questions lors de la conférence apporte une dimension intéressante. D’ailleurs, il n’hésite pas à faire l’analogie entre nous et des capteurs lorsqu’il nous propose de juger de la température dans la salle.
Dans la mesure où Kaliop est lié avec notre partenaire Kuzzle, ce sujet de talk valait la peine d’être suivi !

Grosse fonctionnalité, petites livraisons : l’art du découpage par Yann Bertrand

Connaissez-vous le Kirigami, l’art japonais de découper le papier ? Et bien il n’est pas du tout question de cela ! Yann entre très rapidement dans le vif du sujet en nous expliquant pourquoi découper (apport de valeur régulier comme des briques de Lego, identifier rapidement la source de bugs par l’échec, et réfléchir à la conception).
Puis il nous fait une liste de nombreuses méthodes de livraison sans crainte (livrer au fil de l’eau, fonctionnalité cachée, feature flag, accès restreint) toutes illustrées par des actions qu’il réalise dans un monde qu’il a créé dans MineCraft.
Enfin, il nous montre différentes méthodes de découpage (Découpage rétrocompatible, Découpage par techno, Découpage par lotissement ou tranche fonctionnelle, Découpage par fonctionnalité endetté).

Monolithe vs Microservices – Il existe des solutions intermédiaires par Luc Momal

Netflix a démarré en tant que service en ligne de location et d’achat de DVD livrés à domicile puis a proposé du service de streaming en 2007. La société a rapidement fait face à des problèmes de corruption de base de données et de scalabilité. Pour s’en prémunir, les microservices ont été rapidement adoptés au détriment d’un monolithe. Dans d’autres sociétés et pour des raisons de coûts, beaucoup sont retournés au monolithe en 2018.
On a tendance à penser binaire : Monolithe vs Microservice. Pourtant il existe d’autres solutions, telles que le monolithe modulaire ou les Macroservices.
La loi de Conway établit un lien entre la structure organisationnelle et l’architecture des microservices, influençant ainsi la façon dont ils sont conçus et organisés.
On pourra s’appuyer sur le DDD (Domain Driven Development) et les “Bounded Context” afin de séparer les responsabilités et concevoir efficacement les systèmes qu’ils soient basés sur des microservices, macroservices ou monolithe.

200 microservices ? même pas peur… enfin si un peu par Thomas Jouve

Ce talk s’articule autour d’un REX pour un projet Michelin. Le projet s’appuie sur la “Distributed Order Orchestration” (produit Oracle) afin de coordonner et d’optimiser l’exécution des commandes à travers différents microservices dans un projet, garantissant ainsi une visibilité et un contrôle centralisés sur l’ensemble du cycle de vie des commandes.
Le REX fait état des différents problèmes rencontrés à mesure que le nombre de microservices grimpe : des pb de performances ou d’observabilité, une limite de 150 objets sur GitLab, Thomas nous partage les réflexions et solutions abordées (ex : Unification monorepo, debogage avec Jprofiler/Jconsole, vérifier les logs de K8S pour identifier les problèmes invisibles, …).

Le numérique, c’est pour tout le monde… ou pas par Cécile Freyd-Foucault et Iris Naudin

Savez-vous qu’en numérique, 1/3 sont à l’aise avec, 1/3 se dépatouille et le 1/3 restant est complètement largué ? On a tendance à penser que les jeunes ont plus de facilité car ils sont nés avec. Et pourtant, c’est faux !
Ce talk aborde le sujet de la situation de handicap (permanente, temporaire ou même situationnelle), puis aborde le thème de l’inclusion, avant de se pencher sur les biais cognitifs.
Une fois que nous en avons pris conscience, les oratrices nous révèlent des bonnes pratiques d’accessibilité afin que nous puissions nous poser la bonne question : “Qui est-ce qu’on a oublié ?” et avoir une boîte à outils pour rendre nos sites un peu plus accessibles à tous.
Et si vous pensez qu’être handicapé, c’est pour les autres, imaginez-vous, conduisant votre voiture, les deux mains bien ancrées sur le volant. Et oui, vous voilà dans un handicap situationnel pendant lequel votre assistant vocal pourra vous être d’une aide précieuse.

Pourquoi le CSS Ca Saoule Souvent ? par Albéric Trancart

Ce talk est mon coup de cœur de cette saison. Albéric commence par nous raconter une histoire cauchemardesque que chaque développeur Web a vécu : nous retraçons nos premiers pas en CSS et ressentons l’euphorie de styliser rapidement nos éléments HTML comme si nous sortions tout droit de l’école de Poudlard… jusqu’à ce que nous souhaitions aligner verticalement le contenu d’un conteneur à l’aide de “vertical-align:middle”, sans que cela ne fonctionne. Un rapide copier/coller d’un code obscure trouvé sur internet laisse alors place à un sentiment de frustration. Ça marche, mais on ne sait trop pourquoi ! D’après Albéric, c’est de la magie noire !
Ce talk très amusant qui sent le vécu, se penche sur les raisons pour lesquelles le CSS est compliqué : l’intention, le vocabulaire et la grammaire. Puis il propose quelques pistes pour progresser en CSS.

Une soirée networking chaleureuse et relaxante

Dans une ambiance plus relâchée qu’au clair du jour, une nuit en musique et surtout plus rafraîchie qu’au grand soleil ! Quelques boucaniers de l’équipage Kaliop ont pu se joindre à la fête orchestrée par les matelots de la Sunny Tech afin de prolonger les échanges et voguer encore plus loin dans le partage technologique !

A l’année prochaine !

Cette année encore, nous n’oublierons pas de remercier toute l’équipe de la Sunny Tech, ainsi que tous les speakers dont les conférences sont d’une excellente qualité.

Nous aurons le plaisir de vous accompagner à nouveau l’année prochaine, et peut-être même que nous vous proposerons de participer en tant que conférencier !

Pierre Moati

Pierre Moati

Expert mobile et lead dev

Développeur depuis 2005, Pierre s’est rapidement spécialisé dans le développement d'applications mobiles. Ces 10 dernières années, il s’est plus particulièrement spécialisé dans les technologies cross-platform, avec des technologies telles que Delphi, Flash/AIR, Ionic/Cordova, React Native et Flutter.

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