Rencontre avec Annabel, Directrice de projets
15 novembre 2023
Depuis 21 ans, la KaliopTeam contribue chaque jour à la réussite de nombreux projets digitaux. Venez découvrir les différents parcours professionnels de nos collaborateurs au fil des mois ! Aujourd’hui, c’est Annabel, Directrice de projets qui nous confie en quoi consiste sa vie professionnelle chez Kaliop.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Annabel, j’occupe le poste de Directrice de projets chez Kaliop depuis bientôt 1 an.
Ingénieure informatique de formation, j’ai évolué par plusieurs postes : développeuse, cheffe de projet technique puis directrice de département et enfin product manager, avant de m’épanouir dans la direction de projets
En quoi consiste ton métier ? Quels sont les grands challenges de ton poste de Directrice de projets ?
Pour recontextualiser, chez Kaliop, nous travaillons avec nos clients, à la conception et au développement de produits digitaux sur-mesure pour répondre à leurs enjeux business. Pour cela, nous mettons en place des équipes pluridisciplinaires qui comprennent un-e directeur-rice de projet. En tant que Directeur de projet, nous travaillons en étroite collaboration avec les chefs de projets. En quelques mots, les chefs de projet gèrent le suivi opérationnel du projet, tandis que nous, directeurs de projet, nous intervenons sur la gestion des Comptes client, le suivi financier et contractuel, mais aussi et surtout la relation client.
En tant que directrice de projet, je participe aussi au développement commercial des comptes, en proposant à mes clients des services complémentaires, parmi les nombreuses expertises de Kaliop, qui peuvent avoir un intérêt pour eux. C’est une tâche complexe, car il faut réussir à détecter tous les besoins que pourraient avoir certains comptes, ce qui demande beaucoup de réflexion et d’analyse.
Un autre challenge qui me tient à cœur concerne la manière de travailler.
Arriver à travailler en partenariat avec les clients, en sortant du cadre clients/fournisseurs, est pour moi fondamental pour la réussite des projets. J’aime travailler en étroite collaboration avec les clients, tout le monde en sort gagnant. En effet, le client est revalorisé, et notre équipe cernera plus facilement et rapidement ses attentes.
Selon toi, quelles sont les qualités et les compétences à avoir pour réussir/exceller dans ton domaine ?
L’adaptation est le mot d’ordre dans mon métier. Il est crucial de savoir s’adapter aux différents comptes. Dans certains cas, les partenaires avec qui nous travaillons ont des connaissances très développées dans le domaine du numérique, tandis que d’autres sont encore néophytes sur le sujet. Modeler son discours en fonction du profil que nous avons en face de nous va permettre au partenaire de se sentir intégré et accompagné. Encore une fois, la performance de l’équipe en sortira grandie.
La seconde qualité, qui découle de celle-ci, est la persévérance. Prendre le temps de bien expliquer et comprendre le client afin d’optimiser l’échange, il faut savoir se montrer pédagogue et à l’écoute de leurs doutes, interrogations.
Si je devais donner une dernière qualité essentielle, ce serait la rigueur. Nous effectuons de nombreuses tâches qui demandent une grande précision, telles que le suivi du plan de charge, le suivi budgétaire ou encore le suivi de projet.
Pour ce qui est des compétences, qui émanent finalement des qualités évoquées juste avant, il y a le fait de savoir synthétiser et vulgariser les choses. Nous travaillons pour des projets dans de nombreux domaines ! Les métiers de nos partenaires sont tellement différents les uns des autres qu’il faut s’assurer de bien comprendre ce qu’ils font et ce qu’ils attendent de notre prestation.
Tu as une appétence particulière pour l’éco-conception : tu peux nous en dire un peu plus ?
L’éco-conception, en bref, c’est le fait d’intégrer la protection de l’environnement dès la conception d’un produit ou d’un service. C’est un concept qui permet de réduire les impacts environnementaux durant tout le cycle de vie du produit numérique.
Pour ma part, j’ai commencé à travailler dans les années 2000. En 1997, l’engouement pour internet n’existait pas encore, j’ai donc pu me rendre compte de l’expansion du réseau que ça a créé. Dans les débuts d’internet, l’information était accessible, mais de manière raisonnable, j’ai vraiment vu le changement d’utilisation avec l’époque actuelle.
Désormais, on va directement sur notre téléphone lorsque l’on veut une information, et on a peut-être trop d’informations à notre disposition.
L’éco-conception, ce n’est pas seulement réduire la charge des images sur internet, c’est aussi réduire leurs utilisations, réduire un maximum tout ce qui utilise beaucoup d’énergie et réfléchir à l’utilité des fonctionnalités que l’on envisage.
Il y a également la fin de vie des produits qu’on sous-estime, car les produits numériques sont virtuels et on pense qu’ils sont compléments immatériels. Or les déchets digitaux existent bel et bien, et il faut s’en rendre compte pour s’en débarrasser ! L’éco-conception, c’est une prise de conscience collective.
En quoi l’éco-conception est un challenge pour les métiers du numérique et pour le futur ?
L’éco-conception représente un challenge pour les métiers du numérique, car, rappelons-le 3,8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont issues du numérique, un chiffre important, d’autant plus qu’une augmentation de +60% est prévue d’ici 2040. Quant à la quantité globale de données, elle a été multipliée par 32 en 10 ans, ce qui devrait alarmer les utilisateurs comme les clients !
L’un des fléaux notables dans le numérique : les expériences immersives. Il s’agit de vidéos qui se lancent lorsque l’on clique sur le lien d’une nouvelle page, ou du texte qui apparaît, etc. Ce qui utilise beaucoup de bandes passantes. Les vidéos notamment, sont des chargements lourds et peu utiles in fine. Ces expériences immersives participent au réchauffement climatique.
Le challenge de l’éco-conception, c’est de prendre en compte ces changements et d’éveiller les consciences des utilisateurs comme des clients.
Faire mieux avec moins, c’est le fondement de l’éco-conception et c’est tout à fait possible.
Et la vie à Kaliop, ça ressemble à quoi ?
L’ambiance est réellement bonne ! Il y a beaucoup de bienveillance entre les collaborateurs.
Si l’on bloque sur un point notamment, quelle que soit la personne à qui on va demander de l’aide, elle répondra présente, c’est extrêmement appréciable.
Kaliop a compris que les hard skills sont des compétences importantes, mais que les soft skills le sont tout autant, voire encore plus, car les compétences techniques et pratiques viennent avec l’expérience, là où les soft skills ne s’apprennent pas toujours. Cette politique est cohérente avec les valeurs que prône Kaliop et ça fonctionne !
Kaliop, c’est aussi une entreprise à taille humaine. Pour avoir travaillé dans des grandes structures, les processus y sont extrêmement longs, ce qui complexifie parfois la tâche. Ici, à Kaliop, il y a certes des processus, mais nous ne sommes pas submergés. Ils ne sont pas gravés dans le marbre et le fonctionnement est fluide. C’est une société qui est véritablement agile.
Autre chose de particulièrement appréciable chez Kaliop, nous avons le droit à l’erreur, nous avons le droit à l’essai ! Il suffit de le dire et l’équipe qui nous entoure se chargera de rattraper le coup avec beaucoup de pédagogie. Il y a une vraie dimension humaine.
Petit clin d’œil au CSE de l’entreprise qui nous offre des cadeaux de temps à autre, nous avons droit à un coffret chaque décembre pour les fêtes de fin d’année. Il y a quelques mois, c’était un massage offert pour tous les salariés… C’est une entreprise qui place l’humain en premier plan, ils font tout pour que les employés se sentent bien.
Un petit message à faire passer ?
Je suis très contente d’avoir intégré l’équipe Kaliop, très contente des missions et des projets.
Je m’y plais beaucoup et c’est le principal !