Portraits de femmes : les collaboratrices de Kaliop
18 décembre 2020
Ouverture, engagement, exigence, respect, bienveillance, sagacité. Voilà les six valeurs que Kaliop vise à incarner au quotidien, au travers de ses membres. Cet objectif éthique et professionnel n’est réellement atteint uniquement si ces principes sont appliqués à et pour l’ensemble des collaborateurs. Autrement dit aux collaborateurs et collaboratrices. La visibilité des femmes dans le milieu du numérique, encore majoritairement masculin ( 33% des emplois du numériques sont occupés par des femmes dont seulement 15% d’emplois techniques(1)), passe à la fois par des actions menées à l’échelle de l’entreprise, mais également par la mise en avant de témoignages concrets. Découvrez donc dans cet article le portrait de 8 collaboratrices de Kaliop.
Les actions menées par Kaliop pour assurer la parité entre collaborateurs et collaboratrices
Au sein de nos agences
De la même façon que les biais de genre sont pluriels, notre agence vise à adresser ces défaillances à tous les niveaux. Le plan d’action établi avec les élus de l’entreprise est bien multidimensionnel : processus d’embauche, promotion, augmentation, accès à la formation, management des équipes… tous ces aspects sont pris en compte. Des grilles salariales basées sur des critères objectifs permettent d’exclure tout affect et pression de genre quant aux embauches et rémunérations. Les managers sont sensibilisés aux biais que les stéréotypes de genre peuvent générer dans la sphère professionnelle. Leur faire prendre conscience de ces biais leur permet ainsi d’éviter de les reproduire ou de les encourager dans leurs équipes.
Cette recherche d’égalité passe donc à la fois par l’implémentation d’outils d’encadrement neutres mais également par des formations pour supprimer les stéréotypes de genre dans les rapports professionnels.
Un travail de sensibilisation auprès des étudiant.e.s
Kaliop ne se contente pas de viser la parité au sein de l’entreprise mais contribue à vouloir féminiser la filière du numérique. Les actions de sensibilisation doivent se faire en amont, dans le cadre des structures éducatives. En effet, le fait qu’il n’y ait que 8% de filles en DUT filière informatique (2) démontre que peu d’étudiantes s’orientent vers des études numériques. C’est pourquoi Kaliop participe à des programmes tel que l’initiative Wi-Filles qui sensibilise les collégiennes aux métiers du numérique. Les collaboratrices de Kaliop interviennent également dans des établissements scolaires afin de donner de la visibilité aux femmes du secteur.
Cette visibilité est cruciale puisqu’il s’agit d’illustrer de manière concrète la possibilité d’une carrière dans le numérique pour tous et toutes. Suivant cette logique, nous avons voulu laisser la parole aux collaboratrices de Kaliop pour qu’elles puissent partager leurs expériences réelles dans l’agence et plus largement de la filière du numérique.
Les femmes chez Kaliop : les témoignages des collaboratrices
Clélie : Cheffe de projet web chez Kaliop depuis 2 ans
J’avais déjà 10 ans d’expérience dans la gestion de projets web à mon actif avant de rejoindre Kaliop. Je suis maintenant sûre de ma légitimité et de ma valeur professionnelle. C’est vrai que lors de mes premières années de travail, ça a été plus difficile. J’avais plus mal à m’imposer, du fait de mon inexpérience. Ce manque d’assurance pouvait être mis sur le compte du fait que je suis une femme. A l’inverse, je pense que cette timidité pour un homme aurait été expliquée par son jeune âge. Dans mes expériences précédentes, j’ai parfois remarqué que la parité était loin d’être atteinte. je me suis déjà retrouvée à être la seule fille à des réunions. Mais je n’ai pas le souvenir qu’on m’ait fait sentir que le fait d’être une femme soit problématique. Au quotidien, je ne ressens pas de différence de traitement que ce soit avec les clients ou avec les équipes que je coordonne. Même si ce secteur reste masculin, je trouve qu’il y a plus de filles que lorsque j’ai débuté, notamment en prod.
Pour moi, ce qui est essentiel dans mon travail et que Kaliop me permet de faire, c’est de placer l’humain et la satisfaction de toutes les parties engagées au-dessus des préoccupations de genre. Je n’ai pas l’impression que le fait d’être une femme soit réellement significatif dans mon travail à Kaliop, encore moins handicapant. Il faut oser se lancer, ne pas avoir peur des préjugés ou stéréotypes.
Jamila, backend lead developer chez Kaliop depuis 7 ans
Kaliop n’est pas ma première expérience. J’avais déjà fait du développement backend pendant 7 ans, dont trois en tant que lead. Dans toutes mes expériences, on ne m’a jamais “fait sentir que j’étais une fille”. Peut-être qu’en tant que lead, il y a une légère appréhension au début d’un nouveau projet. Mais dans mon cas, elle s’est toujours révélée infondée et elle s’estompe progressivement. On a tendance à dire que le développement, c’est un monde d’hommes, de geeks. C’est surtout une impression imposée par des personnes extérieures au travail de production, mais rarement par les développeurs eux-mêmes. Peut-être ai-je eu de la chance mais ça s’est toujours bien passé avec mes équipes ou les clients. Il y a moins de leads femmes à Kaliop mais elles ne sont pas moins respectées que leur pairs masculins. Je pense que ça a davantage à voir avec une moindre proportion de filles développeuses en général qu’avec le plafond de verre. Je pense que les tech sont ironiquement ceux qui sont le moins misogynes. Pour nous, c’est les résultats et la performance qui comptent avant tout.
Je ne pense pas que mettre l’accent sur le genre soit pertinent. Mon conseil : se donner les moyens d’y arriver. Se mettre des barrières dès le départ à cause de ce que les autres pourraient penser, c’est déjà perdre.
Pauline, Ingénieure commerciale chez Kaliop depuis septembre 2020
J’ai l’habitude d’évoluer dans des univers plutôt masculins, ça ne me dérange pas. Déjà à l’école d’ingénieur, nous n’étions que 3 filles dans ma promotion, en génie mécanique. Que ce soit dans mes études ou lors de mes alternances, je n’ai pas été frappée par une quelconque forme de discrimination à mon encontre.
Kaliop étant une petite structure, l’impression de proximité au sein des équipes est forte, mais dans toutes mes expériences j’ai eu la chance de travailler avec des gens ouverts. Je pense qu’en plus d’être impliqué.e dans son travail, il faut être curieux des autres et le montrer pour développer une bonne ambiance de travail. C’est par cette curiosité qu’on peut aborder correctement ses collègues et ainsi dépasser la question du genre.
Fanny, Directrice marketing digital chez Kaliop depuis mai 2020
Bien que je travaille dans le secteur du numérique dit masculin, ma branche reste extrêmement féminine. Je suis restée 5 ans dans mon entreprise précédente. J’ai fini à la tête d’une équipe de 15 personnes, composée de 14 filles et…1 garçon. Lors des réunions de co-direction, j’étais l’une des rares filles, voire la seule. Certaines personnes internes mais aussi externes, pouvaient se montrer “vieux-jeu” et misogynes.
Phénomène bien sûr peu agréable mais avec un peu de répondant, il est possible de l’atténuer. Avec le temps, le travail permet de faire ses preuves et anéantir définitivement ce type de remarques.
Globalement, il y a encore des stéréotypes qui subsistent parfois. Par exemple, les développeurs geeks d’un côté et les filles en marketing un peu superficielles de l’autre. Même s’ils subsistent encore, ils relèvent maintenant d’une sorte de jeu et surtout ils tendent à disparaître. Au niveau de la direction de Kaliop, je sais que ma voix a un impact et qu’on m’écoute. Mon avis semble compter autant que celui d’un ou d’une autre directeur.trice. Je pense que les clichés sur le genre en tant que tels ne sont pas prégnants à Kaliop, c’est davantage entre les différentes fonctions qu’on se cherche un peu.
Mon conseil pour les jeunes filles : faites ce que vous avez envie de faire sans vous mettre de barrières, encore moins laisser les autres vous en imposer.
Khadija, Développeuse backend chez Kaliop depuis 6 ans
Je pense que le métier de développeur peut être difficile et très demandant mais ça n’a rien a voir avec le fait d’être une femme. Au contraire, le genre me semble complètement exclu des préoccupations, seule la performance compte. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai passé les certifications Magento 1 et 2 avec Kaliop. Être une des rares filles dans la prod ne m’a jamais posé problème, que ce soit avec mes collègues ou les clients. Je n’ai jamais été confrontée à des comportements déplacés ou misogynes dans mon travail à Kaliop. Aucun souci sur ce plan-là.
Je dirais que les difficultés auxquelles je suis maintenant confrontée, c’est l’équilibre entre ma vie privée et ma vie professionnelle. Le travail de développeur est très prenant mais étant une jeune maman, j’ai des responsabilités importantes en dehors du travail. Heureusement, j’ai pu adapter ma façon de travailler avec l’arrivée de mes filles. Ce n’est pas toujours possible mais j’ai pu le faire au sein de Kaliop. Gérer le privé et le professionnel reste cependant très challengeant et il faut être très organisée. Pour cette raison je dirais que mon expérience de Kaliop, c’est celle d’une guerrière, de savoir être multitâche. Il faut pouvoir être sur tous les fronts et se donner à fond. Je pense qu’en associant cet investissement à une organisation à toute épreuve, on peut tout réussir.
Tiphaine, Responsable comptabilité chez Kaliop depuis 1 an
Kaliop est ma première expérience dans le web. Si ce secteur est perçu comme masculin, ça ne me concerne pas trop puisque la compta reste une branche plutôt féminine. Par exemple, nous sommes 5 à Kaliop : 3 femmes et 2 hommes. Dans mon quotidien, les échanges et les missions effectuées ne sont pas biaisés par les questions de genre. Je fonctionne vraiment en binôme avec mon responsable, qui est un homme. Les mentalités en entreprise, d’une façon générale, doivent encore un peu évoluer pour que l’intitulé des postes et la reconnaissance qui y est liée suivent les responsabilités accordées aux femmes. Mais lorsque je fais le bilan, je suis contente d’être arrivée où je suis aujourd’hui à mon âge et je sais que j’aurai des opportunités pour continuer à progresser.
Si on perçoit la technologie comme un monde d’hommes encore, il ne faut pas que les femmes aient peur de s’imposer. Il faut prendre confiance car rien ne les empêche en réalité de se faire leur place.
Chloé, Développeuse frontend depuis 10 ans chez Kaliop
Depuis mon arrivée à Kaliop, j’ai pu observer des évolutions dans la prod. A mes débuts, les filles allaient surtout en développement frontend tandis que le backend était réservé au garçons. Peut-être parce que le front est rattaché au design, au visuel, au beau, au créatif, c’était le développement considéré “féminin”. A l’inverse, le backend est associé à la logique, à l’algorithmique, donc était perçu comme plus masculin. Mais je vois bien que cette distinction s’est dissipée très tôt à Kaliop. Ce que je trouve bien, c’est que l’évolution se fait dans les deux sens : des filles vont dans le back et des garçons s’orientent vers le front. Pour moi, c’est la preuve de l’éclatement de stéréotypes de genre. Les gens vont vers une spécialisation en fonction de leur appétence et non de leur de leur genre et c’est vraiment un principe qu’il faut promouvoir. Je pense que la structure de Kaliop le permet et y est même favorable.
Carole, VP marketing & communication chez Kaliop depuis 3 ans
Mon rôle est de piloter l’ensemble des actions de marketing et communication à destination du groupe. Même si je suis VP dans un secteur “tech”, mon domaine d’expertise reste très féminin. Je n’ai donc jamais eu de remarque sur le fait d’avoir ce niveau de responsabilité. Je fais ainsi partie du comité de pilotage qui s’occupe de la gestion et la stratégie du groupe Kaliop.
J’ai eu plusieurs expériences avant Kaliop, j’ai été confrontée à toutes les situations possibles quant à la place accordée aux femmes. Certaines entreprises, comme Kaliop, avaient une ambiance très saine, d’autres pas du tout. Au-delà des questions de carrière, ce qui reste central, c’est le respect des collaborateurs et collaboratrices qui semble intégré par les équipes de Kaliop.
Si je devais donner un conseil aux femmes qui peuvent avoir peur de ne pas pouvoir ou être capable de gagner en responsabilité, c’est de lutter contre le syndrome de l’imposteur. Il est souvent plus présent chez les femmes que chez les hommes, en particulier quand, comme moi, on a une fonction support. Le fait de ne pas travailler dans le cœur de métier, que ce soit de la tech ou autre, n’enlève rien à la qualité et la pertinence de votre expertise. Ce sera toujours une valeur ajoutée pour l’entreprise.
Merci à nos collaboratrices pour leurs témoignages.
Sources :
(1) La collection du numérique,“Femmes, numérique et ESR”, mars 2020, p2,
(2) La collection du numérique,“Femmes, numérique et ESR”, mars 2020, p17,
Assistante marketing