Rencontre avec Didier, Ingénieur Cloud
14 décembre 2022
Depuis 20 ans, la KaliopTeam contribue chaque jour à la réussite de nombreux projets digitaux dans le monde entier. Découvrez les différents parcours professionnels de nos collaborateurs au fil des mois.
Aujourd’hui, Didier nous parle de son parcours et de son expérience en tant qu’Ingénieur Cloud.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Didier Segura, j’ai 39 ans et j’occupe le poste d’Ingénieur Cloud chez Kaliop. Et cela fait maintenant 10 ans que j’ai commencé ma carrière.
Décris nous ton parcours et tes formations professionnelles
Depuis que je suis enfant, je m’intéresse à l’informatique et au fur et à mesure j’en ai fait une réelle passion. A l’époque, l’informatique était en plein essor et j’ai décidé de m’orienter vers les réseaux et le système plutôt que la partie programmation.
Après avoir obtenu un baccalauréat scientifique avec une spécialité mathématiques, j’ai effectué un DUT Génie Télécoms et Réseaux à l’IUT de Valence. A la suite de mon DUT, j’ai décidé de poursuivre mes études en licence informatique à Montpellier suivi d’un master 2 spécialisé en Administrations Sécurité et Réseaux que j’ai obtenu en 2007. Au cours de mon master, j’ai effectué un stage à La Poste à la DFIC qui m’a permis d’entrer directement dans le monde professionnel.
Le cloud a réellement commencé à voir le jour à partir de 2010, avant on parlait plutôt de “virtualisation”. En 2009, j’ai travaillé dans une SS2I en tant qu’administrateur systèmes et réseaux. Le parc était intégralement sous des serveurs Gentoo Linux (tout était compilé, du noyau Linux, à l’application) dans un datacenter à Marseille, ce qui nécessitait beaucoup de déplacements. A cette époque, on cherchait déjà à virtualiser l’ensemble des infrastructures pour les héberger ailleurs dans le “cloud”. Cette expérience a été extrêmement enrichissante et m’a permis de découvrir comment héberger, optimiser, et maintenir des sites d’e-commerce à très fort trafic toujours en ligne.
Ensuite, je suis devenu consultant systèmes réseaux dans une agence web orientée sur les technologies Adobe Flex.
Je suis ensuite entré chez kaliop en tant que chef de projet mais avec un profil et des appétences très centrés sur le développement avec des projets cloud qui commençaient à voir le jour notamment les services vmware, c’est là que je suis devenu officiellement ingénieur cloud. J’ai poursuivi ma carrière et j’ai pu évoluer dans un contexte “cloud” AWS à très fort trafic, avec des technologies Docker , Apache Cassandra (NoSQL), Kafka, Zabbix, et surtout de l’Infrastructure as code avec Chef.
J’ai eu par la suite une opportunité avec une équipe d’anciens collègues pour partir à l’aventure dans une “start up”. Mon objectif était de proposer une solution cloud (OVH Public Cloud) et de bâtir l’infrastructure directement en infrastructure as code, en faisant du reverse engineering à partir de l’existant. Cette expérience m’a appris à piloter une équipe, gérer les business metrics et le contrôle de la délivrabilité (envoie d’emails).
En quoi consiste le métier d’Ingénieur·e Cloud ?
Le métier d’Ingénieur Cloud n’a cessé d’évoluer. En réalité, c’est un métier qui nécessite d’être à la fois Ingénieur Systèmes Réseaux et DevOps. Ce qui implique une méthode de travail de développeur et d’infra.
L’ingénieur·e cloud computing est chargé du déploiement, du stockage et de la gestion des données sur des serveurs situés hors de l’entreprise dans des datas centers. C’est un·e spécialiste des algorithmes, de la programmation et de l’architecture de logiciels et réseaux.
Depuis 2012, nos clients ne pensent pas à héberger ailleurs que sur Amazon, Google Cloud Platform ou Microsoft Azur et très peu font du on-premise.
Le métier d’ingénieur·e cloud est un des métiers les plus porteurs pour les années à venir, notamment avec des évolutions possibles vers le GitOPS.
Selon toi, quelles sont les qualités et les compétences clés pour ce métier ?
Avec le temps, les techniques n’ont pas trop changé. Les compétences sont identiques mais plus technologiques. L’ingénieur cloud doit continuellement suivre les trends, être dans l’appétence, se mettre à jour et être capable de changer de fournisseurs si besoin.
L’ingénieur·e cloud se doit d’être pluraliste et d’avoir certaines connaissances en développement (Bash, Python, Terraform, Ansible…). Il·elle doit s’adapter au fournisseur du moment (Amazon, Google Cloud Platform, Microsoft Azure…) puisque les codes sont différents.
Bien entendu, il faut comprendre les besoins des clients, analyser les logs applicatifs, garantir le backup, le monitoring et les astreintes (de jours comme de nuits).
D’un point de vue sécurité, ce métier nécessite d’être garant de la sécurité des plateformes et des informations du client dans le cloud. Enfin, il est important d’être à l’écoute des autres équipes pour satisfaire au mieux les besoins des clients.
En quoi est-ce un métier intéressant ?
J’aime ce métier car j’apprends énormément et il ne cesse d’évoluer.
Au-delà de ça, c’est un métier challengeant ! Être Ingénieur·e Cloud ne signifie pas être développeur. Il faut discuter avec les équipes pour comprendre les projets, creuser et demander des informations avant de démarrer.
Pourrais tu nous décrire l’ambiance de Kaliop et de l’équipe en quelques mots ?
Je qualifierais l’ambiance chez Kaliop comme étant très agréable et je souligne le fait qu’il y a une super entraide entre les collaborateurs. C’est un réel plaisir de travailler chez Kaliop !
Merci à Didier de nous avoir accordé du temps pour répondre à nos questions.
Ce portrait vous a donné envie de nous rejoindre ? Découvrez l’esprit de l’agence Kaliop et nos postes à pourvoir !
Assistante marketing et communication